TAZ, DIE TASGESZEITUNG – 03.12.04

« Beckett, qui se moque de la langue parlée, déconstruit celle-ci jusqu’à la rendre muette. C’est par la langue des signes que cette critique s’exprime au mieux ».

« on peut la comprendre comme l’équivalent d’un bavardage creux et vide qui va jusqu’à l’occultation même de la réalité. Beckett combine l’expérience agonisante de l’attente infinie avec le vide des dialogues qui deviennent absurdes et automatiques ; tout cela est très bien rendu dans le travail de Kasteleiner. Paradoxalement, En attendant Godot semble ici encore plus compréhensible lorsque le texte est joué (mimé) plutôt que lorsqu’il est parlé. Le spectateur lui-même est transporté dans un monde de sourds, et il se met lui aussi à attendre Godot »

« il y a des moments où la musique intervient sous forme de basses fréquences qui transforme la salle en un corps sonore et vibrant »

NEUES DEUTSCHLAND – 01.12.04

«  un projet de théâtre construit sur plusieurs niveaux : ce spectacle réalise un tissage inédit de plans linguistiques et dramaturgiques »

«  un spectacle qui vaut la peine d’être vu »

«  c’est un feu d’artifice de pantomimes, à son apogée dans la performance dansée de Gil Grillo qui nous livre ici une interprétation convaincante de l’incompréhensible monologue « qua-qua ».

BERLINER MORGENPOST – 28.11.04

« Ce Godot est avant tout une expérience esthétique avec des sourds et des entendants, qui s’adresse à tous. La langue des signes avec sa corporalité interroge radicalement la langue parlée et écrite ».

«  une polyphonie linguistique très dense ».

« La langue des signes surpasse le royaume de l’écriture. Dans le monologue dansé de Lucky, la langue des signes nous offre un ballet de derviche tourneur créant ainsi un véritable poème visuel ».